Développée à partir des années 50, la démarche qualité est devenue incontournable dans le monde du travail pour répondre aux exigences croissantes de qualité des produits et services. Elle implique une approche méthodique et transversale visant à identifier, évaluer et améliorer les processus pour garantir un niveau de performance conforme aux attentes des usagers. Il a fallu attendre la loi du 2 janvier 2002 pour introduire le principe de la démarche qualité dans les ESSMS en encourageant notamment les structures à élaborer des projets d’établissement et à s’inscrire dans une démarche évaluative dans l’objectif d’améliorer la qualité des prestations offertes aux usagers et par conséquent leur satisfaction. Depuis, cette démarche s’est renforcée et structurée avec la loi du 24 juillet 2019 conduisant la Haute Autorité de Santé à la création d’un nouveau processus évaluatif ainsi que d’un référentiel commun à l’ensemble des ESSMS. Bien que cette démarche offre de nombreux avantages, elle peut aussi présenter des défis importants, tels que la mobilisation des ressources et le changement dans la culture du travail dans un contexte médicosocial très tendu. Cette master-class fournira des clés de compréhension sur les enjeux de cette démarche qualité en mettant en lumière les bénéfices, mais aussi les défis à relever. Nous nous autoriserons également à nous questionner sur l’impact réel de cette démarche dans la performance des ESSMS et notamment sur la satisfaction des usagers et les conditions de travail des professionnels.
La qualité de vie des seniors est corrélée, entre autres, à la possibilité de garder leur pouvoir de décision et de rester acteurs de leur vie. Deux éléments plus ou moins discutés quand ils ne sont pas complètement remis en cause en EHPAD, le plus souvent au nom d’une certaine nécessité d’efficacité organisationnelle. Pour les séniors, l’entrée est souvent synonyme de résignation et de glissement vers une dépendance librement consentie. Au cours de l’intervention, l’orateur évoquera le retour d’expérience de structures qui ont fait le pari de la qualité de vie au travers d’une culture participative, évoquera les résultats et le parcours pour y parvenir.
Comment développer une démarche d’enpowerment et de citoyenneté des résidents dans les établissements pour favoriser leur expression sur tous les sujets (du général à la vie quotidienne) ? En adoptant la démarche Citoyenâge qui propose également de former les salariés à l’écoute bienveillante, pour recentrer l’ensemble de la structure sur les enjeux fondamentaux que représente la vie quotidienne des aînés.
Alors que le virage domiciliaire des EHPAD (CRT ou EHPAD à domicile) s’organise autour d’un cahier des charges prévoyant l’appui obligatoire d’une coordination médicale pilotée par un médecin, d’aucuns semblent vouloir exclure le Médecin Coordonnateur du cahier des charges des EHPAD en lui substituant un modèle hybride associant médecin prescripteur, télé-coordination, IDE en Pratique Avancée… Alors que l’expertise gériatrique devient indispensable pour des EHPAD accueillant des résidents en situations complexes de plus en plus dépendants, polypathologiques et bien souvent en fin de vie « à moyen terme », alors que la pandémie à COVID-19 a montré les lacunes de notre système de santé et la fragilité des EHPAD face au risque épidémique, mais que plus de 25 % des EHPAD sont dépourvus de médecin coordonnateur, faut-il « jeter le médecin coordonnateur avec l’eau du bain » ? Alors, la coordination médicale en EHPAD, toubib or not toubib ?
* Toubib : médecin en argot militaire du 19ème siècle
A quoi ça sert de vivre si la vie n’a plus de sens ?
La vie sociale, en établissement et à domicile, est plébiscitée par les personnes âgées. L’isolement forcé de la période Covid a été éprouvante : Les soins et accompagnements ont été bien réalisés, mais les longues journées sans voir ses co-résidents et/ou ses proches a créer une rupture qui a mis en lumière la place importante du lien social dans les structures accueillant des personnes âgées. Cette situation a également mis en évidence que le choix des structures d’accueil pour les personnes âgées était limitée et qu’il était aujourd’hui nécessaire d’être créatif pour inventer de nouveaux modèles d’accompagnement.
Mais qui doit proposer ces nouveaux modèles ? Les institutions publics ? Les gestionnaires des structures ? Les intervenants soignants ou sociaux ? Ou peut-être les premiers concernés : les personnes âgées ?
Les réponses à éviter (du type extension des EHPADs) et la construction de réponses réelles aux souhaits des personnes âgées, le rôle des animateurs.
La protection des équipes et la prévention des risques sociaux sont devenues des facteurs d’attractivité dans les métiers du soin et de l’accompagnement. Quels outils et quelles démarches développer pour améliorer la qualité de vie des professionnels, prévenir et protéger leur santé, optimiser leur activité et les aider à trouver leur juste place auprès des résidents ?
Comment engager et/ou approfondir la logique domiciliaire en établissement ?
En s’appuyant sur l’exemple de la Résidence de l’Abbaye à Saint-Maur, Domicil’Age accompagne les directeurs et les équipes dans une démarche globale et concrète, de l’installation de boîtes aux lettres à la réorganisation du temps de travail des salariés.
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